
3 000 €
GIDE, André
Journal. 1939-1942
Paris, Gallimard, 1946
RÉUNION DES DEUX GRANDS DIARISTES FRANÇAIS DU XXeSIÈCLE :
ENVOI D’ANDRÉ GIDE à JULIEN GREEN
ÉDITION ORIGINALE
In-8 (184 x 119)
TIRAGE : exemplaire du service de presse
BROCHÉ. Non rogné
ENVOI :
A Julien Green,
Son ami,
André Gide
Julien Green (1900-1998) évoque dans son autobiographie, Jeunes années, une adolescence marquée par l’introspection et des désirs tourmentés : « je ne savais qui j’étais et passais à côté de moi-même tous les jours de ma vie sans me voir ». A quinze ans, il abjure le protestantisme dont il a hérité, comme André Gide, de sa mère, et se convertit au catholicisme : « Je commençais à vivre ».
Après la guerre, il part pour trois ans à l’Université de Virginie où il multiplie les relations amoureuses. Il commence alors la rédaction de son Journal sous le titre On est si sérieux quand on a dix-neuf ans : « ce fut par le péché que je retrouvai l’humanité ». De retour à Paris, Julien Green rencontre André Gide, son aîné de trente ans : « Gide me fait penser à un Lucifer déguisé en touriste ». C’est rue Vaneau que les deux écrivains s’éteignirent, à un demi-siècle de distance.